Les Dires de Zeta: Einstein


Lorsque Einstein expliqua sa théorie de la relativité générale, E=mC2, il n’espérait pas que cela soit d’une quelconque utilité pratique pour l’homme ni que cela aide le commun des mortels à comprendre comment le monde fonctionnait. Il ne présenta pas sa théorie à l’humanité en espérant que celle-ci l’accepte telle que, pour cette raison. Elle ne s’applique tout simplement pas au monde dans lequel vit l’homme, au jour le jour. Ses théories sont encore considérées comme telles, aujourd’hui, par l’humanité, car il y a peu d’entre elles qui peuvent être vérifiées et leurs résultats sont discutables encore aujourd’hui. Il essaya, dans ses travaux, de faire regarder l’homme vers d’autres horizons, en lui demandant de lever les yeux et d’avoir un œil neuf, encore et toujours. Donc, une application pratique de ses théories aux choses du quotidien qui touchent les chercheurs au sein même de leurs laboratoires est tout simplement impossible.

Einstein fut plus qu’un génie, il avait aussi une mission très particulière, en tant qu’Enfant des Etoiles, incarnation d’une entité très évoluée venant d’une densité supérieure. Sa mission ne fut pas achevée, si elle a même jamais commencé, car les paramètres nécessaires à la mise en place de ce qu’il devait commencer ne furent jamais au point. C’est une issue courante des missions de charité sur les mondes de la 3ème Densité, une de celles qu’Einstein avait déjà pu vivre auparavant, et il ne ménagea pas sa peine. Einstein était préparé pour sa mission grâce à sa naissance : l’intelligence, l’éducation, et le support chaleureux de sa famille, un berceau juif typique. Einstein devint célèbre pour ses prises de position radicales, dont la logique dérangeait. Il était craint et respecté par ses détracteurs qui s’accrochaient à leurs vieilles théories confortables, et il était certainement bien placé pour lancer de nouvelles idées. Cela ne fait pas partie des paramètres qui manquèrent à l’appel.

Ce qui manqua, c’était l’empressement du ministère de l’éducation à adopter, au lieu de les ridiculiser, les idées qu’il était préparé à présenter. Ces thèses parlaient de scission de l’atome, plutôt que de fission, ce qui aurait libéré cette alchimie virtuelle des problèmes de retraitement des déchets auxquels l’humanité doit maintenant faire face. La fission nucléaire fut l’idée qui engendra la bombe atomique, un processus galopant qui résulte en une chaleur et une expansion incontrôlable, à savoir une explosion. La scission est une fission froide, qui permet de transformer les éléments de base, grâce à un savoir faire approprié, à partir de leurs propres composants et de profiter ensuite de leurs nouvelles liaisons. La scission est aussi la bonne façon de dissiper la radioactivité, car le processus s’arrête après cette scission, en ne produisant pas de réaction en chaîne. Einstein savait que le blocus contre ses théories irait au delà de l’académie, car les cartels de l’énergie sont parmi les plus influents. Les idées qui menacent la puissance des cartels mettent en branle aussi bien les gouvernements que l’industrie. La corruption ou la menace est toujours présente, et adopte de nombreux visages.

Il est encore pire pour une théorie d’être contrecarrée que de ne pas voir le jour ou de n’être pas divulguée, car la controverser n’est pas seulement la nier, cela construit et prêche pour d’autres théories, qu’il faut alors dépasser. Mieux vaut avoir le champ libre pour que l’enfant puisse grandir, de façon à ce qu’émerge le nouvel Einstein, car il a effectivement émergé. Cette fois ci, sa voie n’a pas été la scène internationale de l’académie et du débat. Cette fois ci, le porteur de ce don était un homme simple, issu lui aussi d’une famille juive, un simple plombier et un génie autodidacte qui a généreusement livré ces découvertes. Comme on a progressé depuis dans le sens d’éviter la scène publique, ni son nom ni ses trouvailles ne seront dévoilés ici, dans les Dires des Zêtas.