Les Dires de Zeta: Les Particules de Lumière
Dans un passé récent, les humains pensaient que le monde environnant était fait soit de matière, soit d’énergie,
l’énergie étant tout ce qu’ils ne pouvaient toucher. Il leur fallut attendre le siècle dernier pour que la notion de
particules solides d’énergie comme de matière ne devienne couramment acceptée. Les particules d’énergie sont
très petites et se déplacent très rapidement. L’identification de ces toutes petites particules progresse à grands
pas, tout au moins en théorie car elles sont trop infimes pour l’observation directe. Le secret, pour les humains
qui se démènent à essayer de comprendre le monde alentour, réside dans le comportement circonstanciel de ces
particules. La lumière n’est pas composée d’une seule particule, mais de douzaines d’entre elles, par lesquelles
elle rend compte de ce que les humains appellent le comportement étrange de la lumière.
- Les arc-en-ciel sont dus aux diverses particules à l’origine de ce que les humains appellent la couleur, la
couleur d’un objet étant déterminée par la particule prédominante dans le flux de particules atteignant l’œil.
La diffraction de la lumière dans l’atmosphère chargée d’humidité après un orage provoque ce que les
humains appellent un arc-en-ciel, où l’œil perçoit les particules de lumière dans l’ordre de leur degré
autrement dit de leur angle de diffraction d’un bord à l’autre de l’arc-en-ciel.
- Les aurores, ces écrans de lumière colorée comme des drapeaux qui flottent dans les cieux du nord ou du
sud, sont dues à l’influence de l’attraction gravitationnelle terrestre sur les diverses particules. Ces écrans
lumineux sont visibles pour les humains là où l’éclat de la lumière du Soleil ne les masque pas, car l’œil
n’enregistre que les particules prédominantes du flux lumineux, et passe à côté des particules en nombre
moindre qui ne représentent que du bruit.
- Les humains pensent que les couchers et les levers de soleil, aussi magnifiques les uns que les autres, sont
dus à la poussière en suspension dans l’air, alors que cette poussière est aussi présente dans la journée et
ne provoque pour autant pas de telles couleurs. L’œil humain reçoit dans la lumière atténuée de l’aube ou
du crépuscule un flux de lumière composé de particules spéciales qui sont plus aptes à subir l’attraction
gravitationnelle que les autres particules. Le coucher ou le lever du Soleil se montre donc d’autant plus
spectaculaire que la lumière éclatante du jour n’est plus là ou n’est pas encore là, à savoir quand le flux de
particules est important mais non plus, ou non encore mélangé avec des particules concurrentes au point de
les masquer.